Accueil Actualités

Assurer l’avenir de l’économie bleue

Publié le 19 Avril 2024 - Mis à jour le 26 Avril 2024
BNP Paribas Asset Management

Si notre planète est essentiellement bleue, c’est pour une bonne raison : elle regorge d’eau. Les océans foisonnent de ressources et constituent également un enjeu essentiel dans la lutte contre le changement climatique. La protection des océans nécessite des investissements et une action collective de la part des autorités politiques et d’un large éventail de parties prenantes, dont les investisseurs et les consommateurs. Chacun a un rôle à jouer.

Nous dépendons tous des océans dans la lutte contre le changement climatique : ils absorbent 90 % du réchauffement imputable aux activités humaines, ils produisent 50 % de l’oxygène de notre planète et ils stockent 30 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone. Ils constituent également une mine de ressources absolument essentielles. Ils font vivre des millions de personnes et en nourrissent des milliards d’autres, ils fournissent des minéraux essentiels et les ingrédients nécessaires à la fabrication de médicaments qui sauvent des vies, et possèdent un potentiel immense d’énergies marines renouvelables.

Mais certains signes indiquent que la situation des océans se détériore. Leur température moyenne a atteint le niveau record de 21,1°C en mars 2023 et est restée élevée pendant 42 jours, ce qui a déconcerté les scientifiques. L’excès de CO2 dans l’atmosphère a provoqué une augmentation de 30 % du taux d’acidité des océans au cours des 200 dernières années, soit une évolution plus rapide que toute autre modification chimique en milieu marin depuis 50 millions d’années. Cela affecte la vie marine et les océans ont de plus en plus de mal à jouer leur rôle de puits de carbone.

« L’accélération bleue », c’est-à-dire l’industrialisation rapide de nos océans depuis le début du XXIème siècle, menace également leur équilibre. Par exemple, plus d’un million de kilomètres de câbles de fibre optique ont été posés, plus de 9 000 plateformes pétrolières ont été construites et des dizaines de parcs éoliens offshore ont été créés.

Toutefois, des mesures sont prises à l’échelle mondiale pour protéger les ressources en eau de la planète. Récemment, deux résolutions traitant ces questions ont fait parler d’elles : le Traité des Nations Unies sur la haute mer et le Traité des Nations Unies sur la pollution plastique. En vertu du Traité des Nations Unies sur la haute mer, signé en mars 2023, les pays sont tenus responsables de leurs activités en haute mer. Il prévoit la création d’aires marines protégées, le partage équitable des ressources génétiques et la réalisation d’études d’impact sur l’environnement.

Des progrès ont également été réalisés en vue d’un accord contraignant pour lutter contre la pollution plastique. Un nouvel instrument mondial qui aurait force de loi et mettrait fin aux déchets plastiques est en cours de négociation et devrait être adopté d’ici 2025.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour protéger les océans. Le développement d’une économie bleue durable nécessite de mettre l’accent sur la pêche et l’aquaculture durables plutôt que sur la surpêche, sur la protection et la valorisation des écosystèmes côtiers qui capturent le carbone, et sur la promotion des actifs naturels et des sites touristiques.

Ce que nous avons mis en œuvre

En tant qu’investisseurs et garants des actifs de nos clients, nous sommes convaincus que nous avons un rôle à jouer dans le développement durable des écosystèmes marins.

L’équipe de gestion des investissements de notre Sustainability Centre a pris des mesures pour préserver les populations de limules en demandant à 14 entreprises pharmaceutiques de cesser d’utiliser leur sang pour tester les endotoxines. Les limules sont utilisées pour tester presque tous les vaccins, médicaments injectables et dispositifs médicaux implantés chez l’homme. L’utilisation d’une alternative synthétique approuvée par les autorités de régulation permettra une meilleure protection des espèces de limules.

Conformément à notre approche de l’investissement durable, nous proposons un fonds négocié en bourse (ETF) sur l’économie bleue qui investit dans cinq thèmes liés à la protection des océans : l’énergie et les ressources, la réduction de la pollution, les poissons et les fruits de mer, le transport maritime et la vie côtière. Il s’agit notamment d’investir dans les éleveurs de saumon qui contribuent à réduire la pression sur les stocks de poissons sauvages, à diminuer la pollution et les déchets chimiques et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus sur les investissements dans les entreprises qui contribuent au développement d’une économie bleue durable, consultez notre page dédié à notre ETF Blue Economy. 


Cet article a été réalisé par BNP Paribas Asset Management.

Avertissement

Veuillez noter que les articles peuvent contenir des termes techniques. Pour cette raison, ils peuvent ne pas convenir aux lecteurs qui n'ont pas d'expérience professionnelle en matière d'investissement. Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur à la date de la publication, sont fondées sur les informations disponibles et sont susceptibles de changer sans préavis. Les équipes de gestion de portefeuille peuvent avoir des opinions différentes et prendre des décisions d’investissement différentes pour différents clients. Le présent document ne constitue pas un conseil en investissement. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent évoluer à la baisse comme à la hausse, et les investisseurs sont susceptibles de ne pas récupérer leur investissement initial. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les investissements sur les marchés émergents ou dans des secteurs spécialisés ou restreints sont susceptibles d'afficher une volatilité supérieure à la moyenne en raison d'un haut degré de concentration, d'incertitudes accrues résultant de la moindre quantité d'informations disponibles, de la moindre liquidité ou d'une plus grande sensibilité aux changements des conditions de marché (conditions sociales, politiques et économiques). Pour cette raison, les services de transactions de portefeuille, de liquidation et de conservation pour le compte de fonds investis sur les marchés émergents peuvent être plus risqués. Les actifs privés sont des opportunités d'investissement qui sont absentes des marchés publics, comme les bourses de valeurs mobilières. Ils permettent aux investisseurs de s’exposer de manière directe à des thèmes d'investissement à long terme et donnent accès à des secteurs ou industries spécialisés, comme les infrastructures, l'immobilier, le private equity et d'autres solutions alternatives difficilement accessibles via des moyens traditionnels. Les actifs privés doivent toutefois faire l’objet d'une approche rigoureuse en raison d'un niveau d'investissement minimum souvent élevé, d’une complexité accrue et d'une forte illiquidité.

Risque lié à la prise en compte de critères ESG : l'absence de définitions et de labels communs ou harmonisés concernant les critères ESG et de durabilité au niveau européen peut entraîner des approches différentes de la part des sociétés de gestion lors de la définition des objectifs ESG. Cela signifie également qu'il peut être difficile de comparer des stratégies intégrant des critères ESG et de durabilité dans la mesure où la sélection et les pondérations appliquées à certains investissements peuvent être basées sur des indicateurs qui peuvent partager le même nom mais ont des significations sous-jacentes différentes. Lors de l'évaluation d'un titre sur la base de critères ESG et de durabilité, la société de gestion peut également utiliser des sources de données fournies par des prestataires de recherche ESG externes. Compte tenu de la nature évolutive de l'ESG, ces sources de données peuvent pour le moment être incomplètes, inexactes ou indisponibles L'application de normes de conduite responsable des affaires ainsi que de critères ESG et de durabilité dans le processus d'investissement peut conduire à l'exclusion des titres de certains émetteurs. Par conséquent, la performance du FCP peut parfois être meilleure ou moins bonne que la performance d’OPC dont la stratégie est similaire.

Restez informés

Je souhaite recevoir mensuellement les actualités BNP Paribas Banque Privée sur l’investissement

Votre inscription à la newsletter

Nous vous en remercions et espérons que cette newsletter vous donnera entière satisfaction.Après avoir accepté via le bouton ci-dessus, vous aller recevoir un mail de confirmation. La bonne réception de ce message vous assurera de celle des suivants.


En cliquant sur j’accepte, vous donnez votre consentement pour que BNP Paribas, responsable de traitement, utilise votre adresse email ci-dessus afin de vous adresser par email une fois par mois les actualités BNP Paribas Banque Privée sur l’investissement.

Vous pouvez retirer à tout moment votre consentement grâce au lien intégré dans nos communications ou en exerçant vos droits sur mabanqueprivee.bnpparibas. Votre adresse email est conservée pour la durée de l’abonnement et supprimée automatiquement au bout de 2 ans à compter du dernier contact à votre initiative. Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, à la portabilité de vos données ainsi que du droit à la limitation du traitement de vos données. Vous disposez également du droit de définir des directives relatives à la conservation, l’effacement ou la communication de vos données personnelles, applicables après votre décès. Les informations sur les traitements de vos données personnelles et comment exercer vos droits figurent dans la Notice Protection des Données Personnelles [Notice_Protection_Donnees_Personnelles.pdf (mabanqueprivee.bnpparibas)]

Tag(s) associé(s) :